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grand paris express - Page 23

  • VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE : LES VANVEENS VONT-ILS PAYER LEUR PASS NAVIGO A 85 € ?

    Une nouvelle table ronde sur « quels financements durables et innovants pour les transports publics franciliens » a été organisée mardi dernier, par le stif, l’autorité des transports en Ile de France, auquel participait Bernard Gauducheau, président du comité stratégique de la SGP (Société du Grand Paris) et de la commission transports de la Région, à un moment  où l’opposition régionale soupçonne Valérie Pécresse de vouloir augmenter le passe  navigo à tarif unique

    Cette question est importante pour tous ceux, et les vanvéens sont concernés, qui empruntent quotidiennement les transports en commun. Il faut savoir que  les investissements réalisés pour lancer de nouvelles offres vont passer de  1,7 à 1,9  Milliards par an  dans les années à venir et que  le coût de l’exploitation du futur réseau de métro automatique, Grand Paris Express (GPE)   va coûtter 1,2 milliards par an en fonctionnement. Or les recettes de fonctionnement du STIF sont majoritairement composées du VT (versement Transport) à 68% (3,9 milliards) qui pése sur les entreprises, des concours publics à 22% (1,2 milliards), des dotations et subventions à 8% (0,5 Mds€) et de recettes exceptionnelles (0,1 Mds€). Alors sur la période 2001/2015, le taux de couverture des dépenses par les voyageurs est passé de 31% à 27% sachant que la tarification usager a augmenté en moyenne de 3 % par an, et que le taux de couverture du VT est passé de 39 à 42%, finançant ainsi la hausse des dépenses de fonctionnement du STIF.Un universitaire, Yves Crozet a bien fait comprendre qu’avec un PassNavigo à 73€, l’Ile de France  est très bon marché en comparaison avec d’autres capitales. « Pourquoi pas 0 € ? Cela n’a aucun sens ,  car ce serait l’arrêt de tous les investissements. Mais cette idée reste dans l’inconscient collectif francilien, car elle était derrière cette volonté d’aboutir à un passnavigo à tarif unique » a-t-il constaté en donnant quelques chiffres : 28% des  investissements sont financés par les franciliens à travers la tarification, alors que ce taux de 50% à Lyon

    Les années à venir seront  donc un véritable défi pour le STIF qui devra emprunter et s’endetter. Valérie Pécresse a bien fait comprendre « qu’il  faudra réfléchir à l’évolution de la tarification afin qu’elle soit la plus juste possible, et  augmenter à condition qu’il y ait une augmentation  de l’offre ». Et cet universitaire a expliqué que le VT est une solution qui pose problème car le risque est le renchérissement du coût du travail (8 à 10% de l’EBE des entreprises). « Avec le GPE,  on veut attirer des entreprises et des investissements étrangers, mais le VT pénalise l’attractivité du Grand Paris » a-t-il expliqué en donnant quelques pistes de financements durables et innovants : Accroître la participation des usagers bien sûr ! Taxer les plus values immobilières, plafonner et même réduire le VT ! Tarifier la circulation automobile à Londres ! Réduire les coûts de fonctionnement…

    « Une nouvelle augmentation serait une véritable attaque contre le pouvoir d’achat des Franciliens ; ce, alors que la « révolution des transports » annoncée par Pécresse reste à l’état de slogan. D’autres financements existent : une augmentation du versement transport payé par les entreprises dans les zones les plus riches et une baisse de la TVA transport à 5,5% permettraient de dégager 500 M€ par an. Investir massivement dans les transports sans augmenter le prix pour les usagers est donc possible ! » ont réagis les communistes : « Alors que la qualité de l’offre ne s’améliore pas, que la révolution des transports n’est que fantôme et que la qualité de l’air nécessite un soutien fort aux transports publics, Valérie Pécresse semble vouloir écrire le pire scénario pour des millions d’usagers. Ira-t-elle jusqu'à leur faire payer le passe Navigo 85 euros par mois ? » s’est interrogé le Groupe Front de Gauche/Communiste de la Région

  • VANVES AU CREUX DE L’OREILLE

    CA CHAUFFE A DROITE COMME A GAUCHE A VANVES

    La situation risque d’être cocasse ce matin place de l’insurrection où l’équipe vanvéenne d’En Marche installera son kiosque et la section PS de Vanves sera présente pour tracter. Les échanges risquent d’être vifs tout en restant républicains entre Valérie Mathey et Remy Carton référents du candidat Hamon à Vanves  et leurs camarades socialistes, et pas des moindres, qui ont décidé de soutenir Emmanuel Macron. La visite vaudra le coup devant la Poste. A moins que les fortes pluies annoncées ce week-end ne dissuadent l'une des deux formations politiques d'être présente et de se replier devant Carrefour sur le Plateau, à l'abri... De la pluie et de possibles invectives

    Ce  n’est pas mieux à droite, avec les Républicains  qui pourraient être présent pour mobiliser les vanvéens à venir à leur grande manifestation au Trocadéro Dimanche. Les explications ont été vives, vendredi soir au café politique des Jeunes Républicains  (JR) à Issy les Moulineaux animé par Isabelle Debré.  D’autant plus que Sandrine Bourg qui fait partie du bureau National des JR pour Fillon était présent, après un communiqué signé par l’ensemble de ses membres qui annonçaient leur retrait de la campagne du candidat LR, après les événements de cette semaine. Elle tenté d’expliquer  qu'ils s'étaient fait piéger. Mais personne ne l'a cru.  Puis elle a indiqué qu'elle voterait F.Fillon, mais ne ferait pas campagne, suivant en cela Bruno Le Maire qu’elle avait soutenu à la Primaire qui s’est retiré de l’équipe de campagne. Elle s'est fait rabrouer par Patricia Kaazan qu'il a dit "qu'il ny a plus de candidats à la primaire, mais un seul candidat". Maxime Gagliardi a appelé à la mobilisation de tous pour être présent en force au Trocadéro Dimanche. S’il devait en rester  une, ce sera Isabelle Debré qui fait preuve "d’un altruisme hors du commun" comme l’expliquait récemment un vanvéen après cette semaine mouvementée. D4atant plus avec les départs de Thierry Solére, le porte parle, de Remi Muzeau maire de Clichy et d'autres encore.   

    GRAND PARIS EXPRESS : LES TRAVAUX AVANCENT       

    Les médias étaient en visite jeudi matin sur l’ensemble des chantiers des futures gares du Grand Paris Express. Ils ont pu constater l’état d’avancement de la future dalle de 7500 tonnes (sur la photo) qui supportera les voies SNCF  et constituera le plafond de la rue intérieure reliant Vanves à Clamart au dessus de la gare du Grand Paris Express Fort d’Issy,/Vanves/Clamart. Tout a été millimitré tant sur le planning pour être prêt pour la mi Août où elle sera ripée sous les voies grâce à des voussoirs qu’au niveau des travaux eux-même obligeant aux 3x8 souvent. Cette gare à 30 m de profondeur fera 129 m de long pour 25 à 30 m de large  

    FUSION BOULOGNE/ISSY : VANVES ATTEND SON HEURE

    Le Parisien a de nouveau parlé, cette semaine, de la possibilité que Vanves rejoigne Boulogne et Issy les Moulineaux dans leur projet de fusion.  « Il y a effectivement une vraie logique à ce que Vanves rejoigne la commune nouvelle, confirme le maire (UDI) Bernard Gauducheau. Nous sommes dans la même circonscription, il y a une continuité territoriale avec Issy et nous sommes tous les trois limitrophes de Paris, avec une sociologie assez proche » indiquait Bernard Gauducheau qui confirmait que des discussions ont déjà été menées avec ses deux grandes voisines. Il  précisait même que « si la fusion entre Boulogne et Issy aboutit – car c’est la condition - sa commune se lancera « dans les études et les consultations ». En attendant cette fusion fait des petits, ce qui était prévisible, Ne voilà t-il pas que Meudon, Sèvres, Chaville et Ville-d'Avray, envisagent elles aussi, de fusionner pour mettre leurs forces et leur moyens en commun. « Une tendance induite par la necessité de trouver l'argent que l'Etat ne donne plus ». Le conseil municipal de Chaville a voté, cette semaine, le principe d'un groupe intercommunal qui examinera la possibilité et les conditions d'un rapprochement. Mais pour l’instant, tout le monde reste prudent

  • LA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : Des travaux d’interconnexions très complexes avec SNCF Transilien

    Rappelez-vous, la ligne SNCF-Transilien Paris-Montparnasse a été interrompu les cinq premiers week-end de l’année pour permettre la pose le dernier week-end de Janvier, de huits ponts-rails  (sur la photo) au dessus de la future gare du Grand Paris Express (GPE).  Des problèmes de terrassement ont prolongé le chantier et l’interruption du trafic ferroviaire de 24H.   « A cause du passage souterrain sous les voies et les quais dont la démolition a été délicate à cause de la solidité de sa structure, ce qui a demandé aux ouvriers beaucoup plus de temps que prévu, et notamment pour dévoyer tous les câbles ». Ces ponts rails permettent de commencer à  creuser la gare sous les voies, dont les parois moulées ont déjà été enfoncées dans le sol, et surtout d’installer des voussoirs pour permettre le ripage d’une immense dalle sous les voies à la mi Aout 2017

    Ces travaux sont complexes car  la SGP (Société du Grand Paris)  et les élus ont souhaité une interconnexion extrêmement rapide en créant  un lien entre les villes de Clamat et Vanves. Ils ont donc positionné la nouvelle gare du GPE exactement sous le faisceau ferroviaire  de 4 voies de la ligne Paris Montparnasse (Transilien L). « Pour réaliser  ce chantier sans couper pendant des mois le trafic, il a fallu des travaux de préparation particulièrement longs et difficiles,  avec les délais de réalisation courts. Ce qui nous a conduit à faire des travaux extrêmement ambitieux et importants avec beaucoup de coupures de circulation sur cet axe ferroviaire, et à les faire accepter aux voyageurs. Nous avons réfléchit longuement à une organisation qui permettait de réduire  ses impacts sur les voyageurs. Nous avons réalisé huit ponts provisoires de grandes dimensions, plus de 200 m chacun,, et on les a posé bout à bout sur chacune des 4 voies » explique Cedric Kervilla directeur projet interconnexions à SNCF Réseau Ile de France, en ajoutant : « C’était la méthode la plus pertinente et la moins impactante »

    Les voyageurs n’imaginent la préparation qu’imposent de telles interconnexions, ce qui sera le cas pour  80% des 70 gares du GPE (au lieu de 20% sur un réseau normal).  « Pour Clamart/Vanves  par exemple, nous y pensons depuis 2013. Nous avons dû faire preuve d’une autre façon de concevoir en imaginant très tôt le chantier compte tenu des besoins d’anticipations, c'est-à-dire trois ans à l’avance les moments où nous allions  intervenir et couper les circulations de trains. Et nous avons fait un déroulé à l’envers, en déterminant nos méthodes de travaux pour après dimensionner les ouvrages. Trois ans avant ce chantier comme pour les autres, nous rencontrons l’ensemble des composantes du système ferroviaire qui font circuler les trains,  qui  gèrent l’exploitation du réseau, et  l’ensemble des travaux sur une zone… pour présenter notre organisation des travaux de façon à vérifier si c’est la bonne période et le bon week-end pour faire ces travaux,  sur telle période horaire plus qu’une autre, et  interrompre le trafic. Cette phase de concertation et de coordination permet d’avoir une communication bien organisée auprès des voyageurs, car  la direction de la SNCF qui la met en place  a besoin d’avoir cette définition des besoins d’interruption du trafic très tôt à l’avance ».   

    Et ils doivent penser avec 20/30 ans d’avance quels types de services seront  alors proposés, quels seront les clients de ce réseau, de façon à bien dimensionner les ouvrages pour que ces interconnexions soient rapides et fluides. « Ce qui nous conduit à prévoir  des ouvrages souvent souterrains, très larges (entre 10 et12 m) et très hauts,  mais aussi  imaginer les quais de demain, ou des voies supplémentaires, grâce à  des travaux conséquents, très lourds, complexes. Compte tenu de l’importance de l’impact que l’on a sur le flux de voyageurs, nous cherchons toujours à minimiser ces impacts. Et nous sommes à la limite de nos possibilités et du risque de dépasser les délais à cause des aléas opérationnels. C’est un travail très délicat que l’on méne dans le cadre de nos études : tenter le plus possible de stabiliser nos chantiers, sachant que l’aléa est toujours possible, grâce à une organisation très minutée de nos opérations le week-end en identifiant toutes les ressources».